Épuisé(e) le soir en rentrant du travail : est-ce vraiment “normal” ?
- Suzanne Hyronde
- il y a 2 jours
- 3 min de lecture

Vous êtes-vous déjà surpris à rentrer chez vous, le soir, complètement vidé(e) ?
Pas juste fatigué… mais avec cette impression de ne plus avoir d’énergie pour rien.
Même pas pour un dîner avec des amis, ni pour jouer avec vos enfants, ni pour un moment de détente pour vous.
Et souvent, une petite voix intérieure surgit :👉 « Pourtant, je n’ai pas fait un marathon aujourd’hui… alors pourquoi suis-je aussi épuisé(e) ? »
Quand “tenir” devient la norme
Dans notre société, on a appris à se dépasser en permanence. On valorise celui ou celle qui coche toutes les cases, qui enchaîne les projets, qui ne lâche rien. Et si on s’arrête ? Alors on culpabilise.
Résultat : beaucoup d’entre nous vivent dans un état d’hyperactivation permanente.
Ce que dit la théorie polyvagale
Notre système nerveux fonctionne avec trois grands états :
Le dorsal : le repli, quand on se coupe du monde, quand on n’a plus d’énergie ni de désir.
Le sympathique : l’action, l’adrénaline, l’énergie de “courir”.
Le ventral : la sécurité, la connexion, la capacité à être bien avec soi et avec les autres.
En Occident, nous vivons beaucoup trop en mode “sympathique”. C’est celui de la productivité, du “toujours plus”. Et à force de pousser, le corps finit par lâcher… C’est ce que beaucoup appellent le burn-out.
Et si le problème venait aussi de notre rapport au temps ?
Le sociologue Hartmut Rosa a une idée très éclairante :la technologie ne cesse de nous faire gagner du temps… mais nous l’utilisons pour remplir encore plus nos journées.
Aujourd’hui, avec l’IA, le risque est le même :
produire plus vite,
répondre plus vite,
accomplir plus de tâches…
Mais… est-ce vraiment ça, le progrès ?
Et si au contraire, l’IA nous offrait une chance unique :celle de ralentir, respirer, et reprendre le contrôle de notre temps ?
Faire un bilan de compétences, c’est aussi réapprendre à écouter son corps
Quand on vit un burn-out ou qu’on se pose la question du sens de son travail, il ne s’agit pas seulement de changer de poste. Il s’agit de changer de rythme, de reconnecter avec soi.
Un bilan de compétences peut être cet espace là :
Comprendre ce qui vous épuise aujourd’hui.
Identifier ce qui, au contraire, vous nourrit et vous met en énergie (le fameux “état ventral”).
Redéfinir un projet professionnel qui respecte votre santé mentale, vos envies, vos besoins.
Parce qu’un travail qui fait sens, ce n’est pas celui qui vous vide le soir. C’est celui qui vous permet de rentrer chez vous encore disponible pour votre vie, vos proches, vos passions.
Et si c’était ça, le vrai luxe au temps de l’IA ?
Pas de “toujours plus”. Mais le courage de dire : « J’ai assez fait aujourd’hui. Maintenant, je choisis d’être bien, avec moi et avec les autres. »
Un équilibre entre action, repos et connexion. Un équilibre que votre corps réclame… et que votre futur professionnel mérite.
Chez Ankrage, nous accompagnons des femmes et des hommes qui, comme vous, ressentent ce besoin :
de retrouver du sens dans leur travail,
de se réaligner avec leurs valeurs,
et surtout de construire un projet professionnel qui respecte leurs ressources et leur rythme.
Si vous sentez que le burn-out ou la fatigue chronique ne sont pas une fatalité, peut-être est-il temps d’explorer ce que vous pourriez changer pour retrouver de l’élan.
Et si votre bilan de compétences devenait le point de départ de ce nouvel équilibre ?
Commentaires